Séance du 27 octobre 2012

Le 27 octobre 2012, le conseil municipal s’est réuni à 15 heures 30 en Mairie sous la présidence de Monsieur COURTEAU maire, à la suite de la convocation adressée le 18 octobre 2012 et de l’affichage effectué le même jour.

Présents : Mmes ALLERME, DANET et SONJON.
MM BURGUN, CONTARD, COURTEAU, ROUX et SEGURA.
Excusé :
Nombre de membres du conseil en exercice : 9
Nombre de membres présents : 8
Nombre de membres représentés : 0
Le quorum est atteint.
M SEGURA a été désigné secrétaire de séance.

1 Abandon de l’usage des produits phytosanitaires dans la gestion des voiries communales

Le Conseil général de l’Isère a adopté, par délibération du 25 mars 2010, un dispositif d’éco-conditionnalité de ses aides aux investissements dans les domaines de la voirie, des réseaux et du bâtiment.
Concernant la voirie, les aides départementales sont désormais conditionnées, quel que soit le montant du projet, par l’engagement de la collectivité à abandonner l’usage des produits phytosanitaires.
Le conseil municipal après en avoir délibéré à l’unanimité
Confirme qu’il n’utilise pas de produits phytosanitaires, hors les produits acceptés en agriculture biologique, dans la gestion de ses voiries et dépendances et s’engage à continuer cette pratique responsable vis à vis des objectifs de développement durable.
Décision prise à l’unanimité.

2 Interjection d’un appel sur le rejet de la saisine du tribunal administratif concernant le SDCI

Lors de l’audience au tribunal administratif le 4 octobre dernier qui devait juger du recours déposé contre le SDCI, le ministère public a requis le rejet de la demande pour irrecevabilité car il s’agit d’un document à caractère préparatoire. Le jugement en date du 18 octobre a suivi cette demande. La théorie des actes préparatoires interdit de demander l’annulation de l’acte devant le tribunal administratif. Après en avoir discuté avec l’avocat maître Etienne TETE, il apparaît souhaitable de faire appel de cette décision en attendant de pouvoir déposer un recours contre l’arrêté définitif de création de la future communauté. Il est en effet important de se couvrir d’un revirement de jurisprudence à savoir que le schéma départemental de coopération intercommunale n’est pas un acte préparatoire, mais un acte définitif, devenu définitif en l’absence de recours. C’est pour ce motif qu’il apparaît nécessaire d’introduire un recours devant la cours administrative d’appel. Il est précisé qu’il n’apparaît pas utile de faire appel de l’arrêté de périmètre qui, lui aussi, pourrait être qualifié de « document préparatoire », par contre il sera toujours possible de contester l’acte final (acte de création).

Après avoir écouté l’exposé du maire, le conseil municipal
vu la délibération n° 7 du 17 juin 2012 décidant de déposer un recours contre le schéma départemental de coopération intercommunale
vu le jugement du tribunal administratif en date du 18 octobre qui juge irrecevable la saisine du fait que le SDCI n’est qu’un document préparatoire qui n’aurait pas d’effets concrets
décide de faire appel de la décision du Tribunal administratif,
confie le dossier à maître Etienne TETE avocat au barreau de Lyon et donne tous pouvoirs au Maire pour mettre en œuvre cette décision.
Décision prise à l’unanimité moins une abstention.

3 Délégation au Maire pour ester en justice en matière d’intercommunalité

Le maire demande au conseil de lui donner une délégation permanente pour saisir en tant que de besoin les tribunaux administratifs compétents dans le cadre du SDCI..

Le conseil municipal
Conscient de la nécessité de réagir rapidement face aux contraintes découlant du schéma départemental de coopération intercommunale. Il indique que chacun des actes ainsi pris doit être traité comme une délibération du conseil et déposé auprès du contrôle de légalité.
Vu l’article L 2122-22 du CGCT paragraphe 16
donne tous pouvoirs au Maire pour décider de saisir la justice tant en défense qu’en recours dans tous les domaines de la coopération intercommunale à charge pour lui d’en rendre compte au conseil qui suit.
Décision prise à l’unanimité moins une abstention.

4 Refus de l’arrêté préfectoral de périmètre de fusion des communautés de communes suite au SDCI

Le maire fait part au conseil de la décision de l’administration préfectorale de continuer d’ignorer ses délibérations précédentes refusant la fusion des trois communautés de communes dites de la grande Matheysine. Le Préfet a en effet signé un arrêté de périmètre incluant la communauté de la Matheysine, celle du Pays de Corps, celle des vallées du Valbonnais et les 10 communes non communautaires du canton de La Mure. Il précise que faute d’avoir donné son avis avant le 27 décembre 2012, celui-ci est réputé favorable.

Le conseil municipal
Vu les délibérations précédentes prises par le conseil : n° 1 du 23 juillet 2011 refusant le schéma départemental de coopération intercommunale, n° 9 en date du 24 mars 2012 maintenant sa position de refus d?une communauté à l?échelle des 3 cantons, n° 7 du 17 juin 2012 décidant de déposer un recours devant le Tribunal administratif,
Vu l’article L 5210-1-1 III – 1° du code général des collectivités territoriales qui protège les communautés de communes constituées de communes de montagne de toute fusion avec une communauté de communes pour atteindre le seuil des 5 000 habitants (qui ne leur est pas opposable),
Vu le recours déposé devant le tribunal administratif motivé par le non respect de cet article L 5210-1-1 III – 1°,
Vu l’arrêté préfectoral 2012-265-0023 du 21 septembre 2012,
Reitère à nouveau son refus de la création d’une communauté de communes à l’échelle des 3 cantons sus-nommés définis par l’arrêté préfectoral.
Décision prise à l’unanimité moins une abstention.

5 Travaux de renouvellement du réseau d’adduction d’eau potable du village : modification du programme

Le Maire indique au conseil qu’il est souhaitable de préciser le programme des travaux défini.

Après en avoir délibéré, le conseil municipal à l’unanimité
Modifie la délibération numéro 4 du 17 juin 2012 définissant le programme des travaux et précise que la ligne renouvellement des conduites antenne RD Danet Ø 50 concerne en fait la réfection de l’antenne sud du village.
Charge le maire d’effectuer toutes démarches pour obtenir le maximum d’autres concours financiers.

6 Travaux de renouvellement du réseau d’adduction d’eau potable du village : montage financier

Le Maire demande au conseil de délibérer sur le montage financier des travaux de renouvellement du réseau d’eau prévus dans le schéma directeur d’AEP.

Après en avoir délibéré, le conseil municipal à l’unanimité
Vu la délibération numéro 1 du 13 avril 2012 approuvant le schéma directeur d’AEP,
Vu la délibération numéro 4 du 17 juin 2012 définissant le programme des travaux.
Décide d’arrêter comme suit le montage financier de l’opération suivant avant projet préparé par le maître d’œuvre Alpes Etudes :

  • – montant total des travaux HT imprévus de 10 % compris 175 078,20 €
  • – honoraires de maîtrise d’œuvre 7,2 % 12 605,63 €
  • – soit un total HT de 187 683,83 €

Sollicite du département de l’Isère une subvention maximale compte tenu de la faiblesse des moyens financiers de la commune, soit au moins 26 300 € calculés en fonction du barème actuel.

Charge le maire d’effectuer toutes démarches pour obtenir le maximum d’autres concours financiers.

7 Travaux de création d’une réserve d’incendie : montage financier

Le Maire demande au conseil de délibérer sur le montage financier de la création d’une réserve de sécurité incendie au village prévue dans le schéma directeur d’AEP.

Après en avoir délibéré, le conseil municipal à l’unanimité
Vu la délibération numéro 1 du 13 avril 2012 approuvant le schéma directeur d’AEP,
Vu la délibération numéro 4 du 17 juin 2012 définissant le programme des travaux.
Décide d’arrêter comme suit le montage financier de l’opération suivant avant projet préparé par le maître d’œuvre Alpes Etudes :

  • – montant total des travaux HT imprévus4de 10 % compris 51 570,00 €
  • – honoraires de maîtrise d’œuvre 7,2 % 3 714,00 €
  • – soit un coût d’objectif total HT de 55 293 €

Sollicite de l’Etat une subvention au titre de la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) du montant maximum de 40 % compte tenu de la faiblesse des moyens financiers de la commune, soit 20 000 €.

Charge le maire d’effectuer toutes démarches pour obtenir le maximum d’autres concours financiers.